Séminaire ACT - Présentation de la traduction collaborative de la pièce de Sarah Daniels "The Gut Girls"

Mardi 26 mars 2024 18h salle 126 STC1

 

The Gut Girls - Présentation de la traduction collaborative par un collectif de 6 traductrices de la pièce de Sarah Daniels, The Gut Girls, avec Susan Blattès (Université Grenoble-Alpes), Claire Hélie (Université de Lille) et Agathe Torti-Alcayaga (Université Sorbonne Paris Nord).

 

Séminaire EMMA – Thème 2 (Inter)agir – Mardi 26 mars 18h

Susan Blattès (Grenoble-Alpes), Marianne Drugeon (Paul-Valéry Montpellier 3), Claire Hélie (Lille), Marie Nadia Karsky (Paris 8), Estelle Rivier-Arnaud (Grenoble-Alpes), Agathe Torti-Alcayaga (Paris Sorbonne Nord), The Gut Girls de Sarah Daniels, une expérience de traduction collaborative

Le séminaire se déroulera en mode hybride, vous pouvez nous rejoindre par zoom, même si nous préférons bien sûr vous retrouver en chair et en os : https://univ-montp3-fr.zoom.us/j/99954603932?pwd=UUVCRUVDbUNCZmlIRWhQd29vbmo1UT09

 

Bref synopsis The Gut Girls :

La pièce retrace le destin d’une petite communauté, celle des « Gut Girls », ouvrières travaillant dans les hangars d’éviscération du Marché aux Bestiaux de Deptford, à la périphérie de Londres, en 1900. Bien que leur activité les relègue en marge de la société, ce labeur peu ragoûtant leur permet de jouir d’une certaine autonomie, car leurs salaires sont supérieurs à ceux ordinairement octroyés aux femmes. Par ailleurs, la nature de leur travail les met sur un relatif pied d’égalité avec les hommes. Pour tenir dans des conditions aussi difficiles, elles manient sans modération l’humour et l’ironie et ne se rendent que sous la contrainte au club que Lady Helena a ouvert pour elles afin de leur inculquer les codes linguistiques et sociaux policés. Tout change avec la fermeture du Marché aux Bestiaux, lorsque la réfrigération naissante permet aux éleveurs de dépecer les bêtes sur place avant de les envoyer découpées alimenter les marchés de Londres. Chaque « Gut Girl » doit trouver un moyen pour survivre : certaines se marient, la plupart des autres entrent en domesticité – l’une d’entre elles le payera peut-être de sa vie -, d’autres vont travailler en usine. L’ordre patriarcal, ici mis en parallèle avec l’ordre capitaliste, un instant déstabilisé par la petite communauté des « Gut Girls » se referme sur elles toutes, à l’exception peut-être de l’une d’entre elles qui rejoint une usine où s’est monté un syndicat.

 

Notre projet :

Nous sommes une équipe de six enseignantes-chercheuses et traductrices d’universités différentes, qui traduisons la pièce depuis plus d’un an de manière coopérative et collaborative : nous présenterons notre travail sous les différents angles de sa méthode (comment peut-on traduire à six ?), du travail de traduction (en particulier la difficulté de rendre compte d’un sociolecte daté mais aussi des jeux de mots nombreux) et du travail d’analyse historique et littéraire (Qui sont les « Gut Girls » ? que nous raconte leur travail ?).

 

Dernière mise à jour : 25/03/2024