OKUNHON Sophie

Portrait de sokunhon
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Doctorant
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Thése en préparation 

Pour une (r)évolution « afro »féministe : les nigérianes Lola Shoneyin, Chimamanda Ngozi Adichie, Chika Unigwe et Chinelo Okparanta écrivent le corps. ( direction: Claudine Raynaud)

 

Résumé de la thèse

Cette thèse s’intéresse à la manière dont l’écriture du corps et du transgressif redéfinit le corpus littéraire féminin nigérian pour conjointement modeler des textes avant-gardistes qui dépassent le cadre postcolonial. Dans les œuvres de Lola Shoneyin, Chimamanda Ngozi Adichie, Chika Unigwe, Chinelo Okparanta, le corps est en effet le point de rencontre entre l’individu et les groupes ethniques, le politique et le langage, la nation et le monde.
L’écriture du corps est libératrice ; c’est au niveau du langage transgressif et performatif que s’effectue l’affranchissement des corps. Révolutionnaire, cette écriture remet en question les codes et ébranle les étiquettes sociales et les catégories de genre. Cathartique, elle joue avec le tabou, performe l’obscène pour réhabiliter et re-panser les corps violentés des femmes
noires. L’inventivité de cette écriture de la corporéité des écrivaines nigérianes se solde par une reformulation du postcolonial. En étendant l’espace créatif africain du Nigeria au monde, ces écrivaines cherchent à établir une représentation de l’expérience nigériane comprise par toutes ; elles donnent une nouvelle voix aux sans voix en inventant – avec nous leurs lectrices– une multiplicité de récits modernes pour les Nigérianes. En somme, la popularité
internationale de cette littérature transgressive, féministe, permet l’étude de sa propension à décrire une expérience féminine partagée.

 

  • Pour une (r)évolution afroféministe : les Nigérianes Lola Shoneyin, Chimamanda Ngozi Adichie, Chika Unigwe et Chinelo Okparanta écrivent le corps , sous la direction de Claudine RAYNAUD
    , Doctorat Études du monde anglophone , depuis le 22/11/2019